12/10/20 – Economie – Handelsblatt – Javan - La BCE met en garde contre les créances douteuses qui s’élèvent à des milliers de milliards…Elles pourraient s'élever à 1,4 billion d'euros...un énorme raz de marée de créances douteuses se dirige vers nous...
Le principal superviseur bancaire de la zone euro, Enria, craint que la deuxième vague corona constitue une menace pour les banques et appelle à davantage de fusions transfrontalières «Les banques devraient examiner honnêtement leurs livres de crédit pour voir si leurs lients survivront à cette crise. Les instituts doivent commencer maintenant pour que la vague de créances douteuses ne devienne pas trop importante.»
Selon Enria, le corona pourrait également accélérer la consolidation des banques européennes. De son point de vue, cela serait souhaitable : les États de l'UE ne devraient pas s'opposer aux fusions transfrontalières, ils devraient supprimer les obstacles existants.
Enria considère que les marchés bancaires fragmentés au niveau national sont inefficaces «Si vous voulez des banques plus fortes qui servent mieux les ménages et les entreprises européennes, vous devez voir plus grand». Lire la suite...
Nous avons la le processus en cours qui imposera l’union continentale, notons que c’est le corona qui accélère ces fusions bancaires, le prétexte est risible mais il sera exploiter pour expliquer les premiers soubressauts qui doivent menacer, comme prévu, nos patrimoines car certains clients ne survivront pas.
Qu’une crise de type Subprime se précise ne nous étonnera pas tout comme les «solutions» unitaires qui nous sont suggérées la question en suspend étant de tenter d’en estimer la cadence, Handelsblatt "Les banques devraient examiner honnêtement leurs comptes de prêts…un énorme raz de marée de créances douteuses se dirige vers nous…
Depuis juillet, cependant, nous exhortons les banques à examiner de plus près l'impact de l'extraordinaire récession déclenchée par la pandémie sur leurs actifs. Les institutions doivent commencer dès maintenant pour que la vague de créances douteuses ne devienne pas trop importante.» La crainte semble muter en panique puisque ce monsieur incite les banques à estimer le plus rapidement possible le volume des créances douteuses qui gangrènent leurs bilans.
La BCE ne cache plus ses craintes, Handelsblatt «Quand un grand nombre de clients ne remboursent plus, tout se précipite.
Il est important pour nous que les banques commencent maintenant à renforcer leurs capacités organisationnelles en interne pour le traitement des créances douteuses. Cela s'applique également aux banques qui ont jusqu'à présent eu peu de problèmes avec ces créances douteuses.»...ce qui revient à dire que cette tendance concerne toutes les banques, elle fera tâche d’huile et c’est l’ensemble de la zone Euro qui devra faire face à ce raz de marée…pour survivre…
Handelsblatt "Cette crise entraînera des changements structurels"
Bien évidement, c’est fait pour ça, ces changements structurels se feront de grés ou de force sous l’emprise de la panique, gageons qu’ils seront cahoteux économiquement parlant, inefficaces, car la «solution» devra être politique sous l’égide du premier roi de Javan de Daniel 8/11, nous devons nous attendre à traverser une période instable afin de "suggérer" aux masses que l’union bancaire, puis financière de la zone doit nous orienter vers celle d’un budget commun pour garantir sa stabilité…
D’ailleurs la sémantique ne fait plus aucun doute, Handelsblatt «Quelle pourrait être l'ampleur du volume des créances douteuses résultant d'une vague de faillites ?
Si l'économie se comporte selon notre scénario de référence, les banques devraient être en mesure de faire face à l'augmentation attendue des prêts improductifs. Mais il y a une grande incertitude sur ce qui pourrait se passer ensuite.»
Vagues de faillites, scénario de référence, et...une grande incertitude… ? Sur nos comptes courants peut-être ? Ceci aurait pour avantage de faire de sorte à ce que tous les citoyens de la zone Euro se sentent concernés par les perturbations qui nous sont clairement annoncées ici, la crise de 2008 était grave, la prochaine la sera d’autant plus que nous avons accumulés sur nos épaules des milliards de dettes supplémentaires.
Handelsblatt «…nous avons calculé que les créances douteuses pourraient s'élever à 1,4 billion d'euros. C'est plus qu'après la dernière crise financière. Et il est encore trop tôt pour écarter ce scénario extrême. Cela aurait des conséquences majeures sur les fonds propres des banques.»
En claire nos actifs ne sont plus garantis, nous sommes à la merci d’un mouvement d’humeur du président Trump ou d’un Brexit «sauvage» qui pourrait provoquer des retraits de capitaux de la zone Euro par exemple, un élément de réflexion quant à la cadence, Handelsblatt «Je suis profondément convaincu qu'il vaut mieux pour les banques et leurs clients que les bilans bancaires soient nettoyés le plus rapidement possible. Si cela ne se fait pas, la banque est dysfonctionnelle. Au lieu de s'occuper de nouveaux clients, elle consacre beaucoup de capital et de main-d'œuvre à des clients qui ne pourront peut-être jamais rembourser leur prêt.»
Ce monsieur est pressé, en janvier 2021 le président US sera intronisé à la maison blanche, le Brexit pourrait compliquer la situation, les mois à venir seront décisifs, ils pourraient nous confirmer objectivement les menaces qui planent sur nos têtes pour nous "pousser" à accepter l’aboutissement "salutaire" de cette union à marche forcée afin nous épargner la ruine, car, Handelsblatt «Je pense que cette crise n'est pas une récession typique dans laquelle l'activité économique s'abaisse d'abord, puis revient.
J'ai l'impression que cette crise entraînera des changements structurels et transformera nos économies. Dans certains secteurs, la production économique n'atteindra plus le niveau qu'elle était avant la récession.»
Nous serons d’accord avec lui sur ce point, jusqu’ici les entreprises ont bénéficié de périodes de croissances avant la récession, 1987, 2000 ou même 2008, elles disposaient d’un matelas qui leur permettaient d’amortir le choc, aujourd’hui ce n’est plus la cas.
Une série de faillites provoquant des perturbations bancaires serait à même de déclencher la chaîne d’événements qui nous prendrait en otage, un prétexte pour nous faire admettre l’activation du MES sous la tutelle de Bruxelles bien entendu tout en étant financé par Berlin, nous aurions alors, Handelsblatt «Si les banques continuent de se concentrer sur des clients non durables dans des industries en déclin, elles ne pourront pas soutenir pleinement les industries futures.
Avez-vous besoin d'une mauvaise banque pour un nettoyage plus rapide ?
Je pense que ces sociétés de gestion d'actifs, comme je préfère les appeler, peuvent être un outil utile et, dans certains pays, elles ont rempli une fonction utile même après la dernière crise. S'ils sont conçus correctement, ils n'ont pas à entraîner de frais pour les contribuables. Nous devons développer un tel instrument.» Il existe déjà…
Handelsblatt «Au niveau national ou européen ? À mon avis, il y a beaucoup à dire sur une initiative européenne…nous avons injecté beaucoup d'argent fiscal dans le secteur bancaire, mais sans restructurer résolument les marchés bancaires européens. Quelle était l'erreur ? La restructuration était malheureusement entre les mains des États membres. S'il y a eu consolidation ultérieure, c'est seulement au niveau national. C'était une erreur. Cette fois, une restructuration doit suivre les principes européens et conduire à une intégration plus forte du marché européen.»
Nous observerons très bientôt cette union bancaire se matérialiser, elle suggère une mise en commun des dettes de la zone, puis le budget et donc le gouvernement, le premier roi n’aura plus qu’à incarner la chose en tenant tête à monsieur Erdogan.
En attendant nous serons témoins de cette mise en scène, Handelsblatt «Le Corona alimentera-t-il la consolidation des banques européennes ? La meilleure façon d'y parvenir est de procéder à des fusions transfrontalières. Cela rendrait les banques plus stables. Pourquoi cela n'arrive presque jamais ?
Il y a certains obstacles que le législateur devrait éliminer pour y parvenir. Tant que cela ne changera pas, les fusions transfrontalières seront beaucoup moins attrayantes. Je suis conscient que les pays, sans système européen de garantie des dépôts, préfèrent laisser le capital et leur liquidité au niveau national afin de protéger les épargnants nationaux. C'est pourquoi un système européen de garantie des dépôts est si important.»
Important...de protéger les épargnants nationaux...(?) Et nous avons vu que ce monsieur est pressé ce qui nous permet de penser que la crise réelle est imminente, Handelsblatt «…l'intégration du secteur bancaire européen peut et doit être une priorité absolue. Cela pourrait partiellement apaiser les inquiétudes des États membres et permettre une plus grande mise en commun des capitaux et des liquidités au niveau du groupe.»
Pour se faire une panique générale faciliterait les prises de positions, puis les décisions pour parvenir à cette union bancaire, surtout si d’aventure des banques devaient fermer leurs portes quelques jours, ce qui serait largement suffisant dans certains quartiers pour déclencher des émeutes d’assistés structurels qui n’auraient plus accès à leurs comptes…
Moyens de pressions sur les opinions publiques. Ils sont nombreux, nous avons régulièrement évoqué la Turquie, la Russie ou les USA mais notons une «coïncidence» supplémentaire qui plane elle aussi…
Handelsblatt "Le Brexit provoque une tension supplémentaire" L'absence d'un système de garantie des dépôts serait une raison de plus de s'en tenir aux fusions nationales. Si les gouvernements européens veulent que le marché bancaire européen reste national et inefficace, allez-y. Mais si vous voulez des banques plus fortes servent mieux les ménages et les entreprises européens, vous devez penser plus grand." La menace est à peine voilée, se sera l’Europe ou la ruine, voir la famine et les massacres de rues, mais nous savons que se sera pour plus tard, en attendant :
To big to fail ? Handelsblatt « N'avez-vous pas peur que les banques deviennent trop grosses, trop dangereuses («trop grandes pour faire faillite») ?
Trop grosses pour qui ? Une grande banque peut être trop grande pour un certain État membre, mais si vous supposez un marché européen, les institutions ne sont pas si grandes en termes de produit intérieur brut européen, du moins pas plus grandes que leurs concurrents américains. Et certaines branches d'activité, comme les marchés des capitaux ne valent la peine que si les banques peuvent réaliser des économies d'échelle. C'est pourquoi les maisons européennes perdent des parts de marché dans le marché des capitaux depuis des années.»
En claire une banque peut déposer le bilan, quelque soit sa taille, quelqu’en soit les conséquences, c’est son activité sur les marchés qui détermine sa survie, pas celle de ces clients de détails si j’ose dire, elle peut fermer ses portes, rien ne s’y oppose en terme financiers, pas même la morale la plus élémentaire, nous sommes en 2020…
Handelsblatt «La phase de transition du Brexit se terminera en fin d'année et un accord commercial n'est pas encore en vue.
À quel point est-ce dangereux pour les banques ?
Bien entendu, le Brexit entraîne des tensions supplémentaires dans une situation déjà tendue. Dès le départ, nous avons demandé aux instituts de se préparer à un Brexit dur. Mais l'essentiel est bien entendu que les institutions de l'Union européenne disposent de capacités locales suffisantes pour garantir une stratégie claire et une gestion adéquate des risques. C'est notre objectif.»
Nous pouvons envisager que ce Brexit "dur" provoque des remous qui accentueraient les faiblesses du système bancaire de la zone Euro pour légitimer l’activation des mécanismes bruxellois qui seraient alors les vecteurs de cette union budgétaire, puis politique.
2021 serait alors l’année d’un pourrissement impératif au prétexte d’un retour à l’ordre suite à une période de troubles, Germania divulgue peut à peut les orientations que les acteurs devront respecter pour survivre, car le système bancaire européen est condamner, en sursis, tout comme les économies du bloc...mais...
Nous sommes dans une situation similaire à celle de la France de 1799, ou de l’Allemagne de 1933, les masses se raccrocheront au premier politique qui leur évitera des désagréments, ce monsieur ne fait que confirmer nos analyses, reste à estimer si 2021 en sera l’aboutissement, celui d’une séquence historique, celle qui précède les tribulations, la 70em semaine de Daniel 9 ?
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A l'attention des nouveaux visiteurs, rappel du 29/7/17 – Economie – Italie – Reuters - "Hier le décret autorisant une recapitalisation de la Monte dei Paschi di Siena par l'État a officiellement été publié....la fête est presque terminée..." , "L'UE envisage le gel des comptes bancaires pour éviter une panique bancaire." ; "...lorsque les premières rumeurs se répandront..."
«Ce choc est celui que nous anticipons depuis des mois et il sera la condition pour déclencher la vague de peur qui sollicitera son «sauveur» pour garantir ses moyens de subsistances.» Lire la suite...
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Car : "Et moi, je considérais avec attention, et voici qu'un jeune bouc venait de l'occident sur la face de toute la terre, sans toucher la terre, et le bouc avait entre les yeux une corne très apparente.
Il arriva jusqu'au bélier aux deux cornes, que j'avais vu se tenant devant le fleuve, et il courut contre lui dans l'ardeur de sa force.
Je le vis s'approcher du bélier ; s'irritant contre lui, il frappa le bélier et lui brisa les deux cornes, sans que le bélier eut la force de se tenir devant lui ; il le jeta par terre et le foula aux pieds, et personne ne délivrait le bélier de sa main.
Le jeune bouc grandit extrêmement et, quand il fut devenu fort, la grande corne se brisa, et je vis quatre cornes s'élever à sa place vers les quatre vents du ciel." Daniel 8.5-8