12/6/18 – Economie – Die Welt - Germania victime ? Une fois de plus…? Les Allemands sont les perdants de la débâcle du G-7… [Mais…] Après le sommet canadien, un nouvel ordre commercial mondial émerge… une bombe à retardement… (1)
Die Welt «Le président américain Donald Trump a retiré son "oui" à la déclaration finale du sommet du G7 - via Twitter. La chancelière Merkel a été déçue dans la soirée, lorsque le président US à directement attaqué l'Allemagne.»
Germania a peur, du moins c’est le sentiment que le média cherche à susciter dans sa population car les semaines à venir seront difficiles, imprévisibles, et c’est l’Allemagne qui est la cible de Washington, en conséquence c’est elle qui réagira, Donald Trump nous confirme l’émergence imminente du léopard de Daniel 7.
Le contexte "Dans un premier temps, le premier roi (Daniel VIII) se substitue à tous les responsables politiques européens «nationaux» et dans un deuxième temps les quatre rois qui lui succèdent le remplacent. Dans les deux cas, ce sont les impératifs économiques et géopolitiques qui contraignent les peuples à abandonner leur souveraineté." Apocalypse annoncée p196
Die Welt emboîte le pas, perspicace il nous confirme que «Après le sommet canadien, un nouvel ordre commercial mondial émerge.» un nouvel ordre effectivement, celui de la montée en puissance de la Russie, donc de la Chine et de l’Iran, concomitamment à celle de l’Europe qui sera verra adossée à la puissance économique de l’Allemagne.
Encore faudra t-il que Berlin s’impose sentimentalement dans les cœurs européens encore sous l’influence de Hollywood et des médias qui se sont acharnés à nous faire comprendre que la dette de l’Allemagne depuis 1945 et d’une partie de l’Europe n’était pas remboursable au vue des massacres perpétués par le III Reich.
Si Donald Trump remet en cause ce paradigme il le fait d’ailleurs contre les principes moraux de l’Allemagne contemporaine destinée à porter éternellement le poids de sa politique des années 33-45 en acceptant même l’invasion migratoire actuelle et l’inéluctable métissage qui en découlerait.
Elle ne peut être accusée en l’état ; d’exhumer de vieux démons puisque ; Die Welt est désormais plus royaliste que le roi «Au lieu d’investir dans la confiance et la coopération, vient l’ère d’une égoïsme enragé car les Etats-Unis est le pays qui aurait le moins à perdre.»
L’Allemagne d’aujourd’hui est libre échangiste, ultra libérale, cosmopolite et endosse le rôle de défenseurs des valeurs occidentales, en Occident et demain, à l’étranger nous reviendront très bientôt sur ce point…
Pour l’instant l’argumentaire se limite à la liberté d’entreprise et au bienfaits du libre échange en zone Euro, dans le monde mais rapidement l’argumentaire «glisse» sur le plan politique «Les richesses et la prospérité reposaient sur un système commun de valeurs dans un cadre juridique que les démocraties occidentales ont construit ensemble au cours des 70 dernières années.» Pour ce média c’est la «démocratie» qui a apportée la richesse aux peuples qui l’ont adoptée, elle est menacée puisque Die Welt «Le président américain menace maintenant de détruire ce cadre de valeur. Les experts mettent en garde contre la spirale de l'escalade.»
C’est donc un homme d’affaire, animateur de show télévisés, qui remet en cause l’ordre mondial à lui tout seul, «afin de préserver les intérêts de son pays» alors qu’un certain John Fitzgerald Kennedy à été assassiné pour n'avoir que ambitionné de prendre ses distances avec la FED…passons...
La mise en scène est réglée comme du papier à musique, jusqu’au choix de l’acteur qui joue à merveille son rôle de malabar imprévisible, les postures sont quelques naïves étant donné les niveaux de décisions et de pouvoirs supposés de ces gens, le ridicule ne tue pas…la photo ci-dessus nous le prouve mais en ce qui nous concerne, la scission Europe-USA est amorcée puisque le journal teuton craint l’escalade, elle est inévitable car elle doit provoquer la chaîne d’événements que nous anticipons ici, la campagne de presse que nous observons aiguillera les esprits vers son aboutissement, encore faut-il permettre à Germania de se rebeller ou tout au moins l’autoriser à réagir par instinct de survie.
Die Welt «Le plus grand perdant potentiel de ce nouvel ordre mondial est l'Allemagne. Aucun pays du G7 n'est aussi intégré et dépendant de l'économie mondiale que la premiére économie d'Europe. Les exportations et les importations représentent plus de 70% de sa production économique. "L'Allemagne est beaucoup plus touchée par une perturbations des chaînes de production internationales que toute autre grande économie", explique Wermuth.»
L’Allemagne ne souhaite pas remettre en cause l’équilibre de 1945, ni politique, ni économique, s’il devait s’effondrer suite à une période de troubles elle en serait la première "victime", la nation la plus concernée, accessoirement la plus puissante, bref, la plus légitimée à agir, à s’adapter à ce nouvel ordre, ce qu’elle fera, à contre cœur...( ?) Pas certain...
En premiére analyse la position US se défend car, Die Welt «D'autant plus que l'Amérique à une déficit de sa balance commerciale, rien qu'en 2017 il était de 863 milliards de dollars. Sur ce point l'Allemagne est aussi particulièrement vulnérable. C'est le pays du G-7 qui a le plus gros excédent commercial, les Allemands et leurs entreprises exportent plus de marchandises plus qu'ils n'en importent, l'excédent total est de 281 milliards de dollars.»
Ce qui laisse supposer que Donald Trump aurait tout intérêt à augmenter ses tarifs douaniers, alors que l’Allemagne en ferait les frais, et avec elle l’Europe, d’où la «crainte» de cette spirale qui explique les projets du ministre des Finances Olaf Scholz qui anticipe «L'Allemagne a suggéré la création d'un système d'assurance chômage à l'échelle européenne afin de rendre la zone euro plus résistante aux chocs économiques futurs…» Article du 10/6/18, lire la suite...
Chose certaine la crise à venir nous mènera à l’unité de la zone…Car la conclusion de l’article ne laisse planer aucun doute, «Ce qui pourrait en quelque sorte être équilibré dans ce système de coopération et de confiance devient maintenant une bombe à retardement.»
Le tout étant de savoir quant elle explosera puisque tous les éléments sont désormais palpables, visualisables, encore faut-il réveiller le léopard, qui traîne des pieds à reprendre ses responsabilités avec une nouvelle donne à intégrer dans les strates de ses relations internationales : Israël.
Car si jusqu’à maintenant Germania n’a pas toujours été d’une courtoisie irréprochable envers le juif du fait de la diaspora, provoquant une certaine méfiance de ce peuple en territoire teuton…elle peut maintenant considérer le peuple élu dans sa dimension nationale et territoriale…
Alors quel heureux concours de circonstances cela serait que d’observer un rapprochement entre Berlin et Tel Aviv/Jérusalem si les deux peuples se retrouvaient sur le terrain, ethnique dirons-nous, développant ensemble une certaine vision de leur destinée, commune pour un temps, et faire face au danger civilisationnel que leur attribuerait leur mission.
Alors au terme de ce cycle Germania se verrait libérer de sa dette morale si après avoir persécuté Israël elle devait le «sauver d’un péril, irano-irakien par exemple, équilibrant ainsi la balance morale...ceci légitimerait que Berlin souhaite préserver l’accord nucléaire signé en 2015 car lorsque la menace se précisera Bruxelles et Moscou feront front commun avec l'Europe sous tutelle pour défendre les «valeurs» de l’Occident droitdelhommistes, ce pour quoi Donald Trump s’en prend à Germania car c’est bien le léopard de Daniel qu’il vient d’adouber médiatiquement.
Rappel "Le léopard de Daniel 7 se prépare à entrer en scène, il le fera par la contrainte ou par la force. PS : En 1922 c’est le traité de Rapallo signée 16 avril par l'Allemagne de Weimar et l'URSS en marge des accords de Gênes qui permis le «miraculeux» redressement des années 1933-1936.
C’est «grâce» à ce traité que les Allemands purent contourner les exigences du traité de Versailles dans le but de fabriquer des armes nouvelles dans le plus grand secret afin de pouvoir passer rapidement de l’économie paix à l’économie de guerre.
Cela fût possible avec la complicité de l’URSS, en 1921 il y’avait 2000 techniciens Allemands en URSS, ils seront 5000 en 1922. Lénine autorisa cet échange de bons procédés à condition que les prototypes d’avions, de sous marins ou d’armes développées par chercheurs Allemands en URSS ne quittent pas le territoire soviétique. "Complicités et financements sovieto-nazis" – Pierre de Villmarest." Article du 21/1/16, lire la suite...
12/6/18 – Economie - Die Welt - "L'Europe a déjà perdu la guerre commerciale" A venir «…un programme d'aide alimentaire pour les Européens les plus pauvres…car jusqu'à aujourd'hui "L'Allemagne n'était "pas assez riche" pour empêcher l'échec de l'euro à long terme.» (1)
Mais nous savons que «Et il s'élèvera un roi vaillant, qui aura une grande puissance et fera ce qui lui plaira.» Daniel 11.3
Die Welt «L'ancien ministre des Finances grec Yanis Varoufakis déclare que le différend commercial avec les États-Unis nous perdra. L'UE n'a aucune chance.
L'Allemagne n'a pas pu empêcher l'échec de l'euro. L'Europe ne peut pas gagner la guerre commerciale avec les États-Unis. "L'Europe a déjà perdu la guerre commerciale, il n'y a rien que l'Allemagne ou l'Europe puisse faire pour la gagner", a-t-il déclaré en marge d'une conférence à l'Institut Ifo de Munich, "Trump n'est pas stupide", a déclaré Varoufakis à propos du président américain. «Il ne sait pas grand chose, mais il connaît très bien d’autres.»
Donald Trump à la certitude "...qu'il ne peut pas perdre une guerre commerciale contre un pays ayant excédent commercial aussi important."
Le pessimisme de ce monsieur nous semble ambivalent en première analyse puisqu’il nous parait très empressé de constater la défaite économique et politique de la zone, sauf que «Veille technique révolutionnaire, inspirer le désespoir pour susciter l’espoir. L'ancien ministre grec des Finances Yanis Varoufakis lance son mouvement européen, Diem25 «Democracy in Europe mouvement 2025» car il veut d'ici à deux ans (pour 2018) une assemblée constituante permettant de refonder l'Europe à l’horizon de 2025… » Article du 10/2/16, lire la suite…
Alors que la crise n’as pas encore commencé, il est intéressant que constater que ce monsieur l'évoque d’emblé, celle de l’Euro, couplée avec un autre phénomène, la montée des populismes, ce qui lui inspire la «solution» qu’il souhaite proposer à la zone en déclarant, Die Welt «En revanche, Varoufakis voit une solution à la crise de l'euro et à l'investissement en Europe comme étant la seule issue possible pour l'UE dans ce conflit avec les Etats-Unis. La conférence de l'économiste grec était intitulée "Pourquoi l'Allemagne ne devrait pas payer plus ou payer pour sauver la zone euro."
A ses yeux c’est Germania qui doit être dépositaire de la crédibilité de la zone, mais ce monsieur doit, devrait savoir que celui qui payera sera celui qui décidera ce qui ne le gène pas en souhaitant placer son pays sous tutelle allemande si cela lui permettait de faire aboutir son projet.
Nous savons que se sont les premiers soubressauts financiers qui «stimuleront» le processus de l’intronisation du premier roi de Daniel 8 et que ce dernier aura des soutiens dans toutes la zone «… mais ce que nous constatons est qu’il est permis à cet homme d’exprimer cet opinion dans le but de «libérer» le nationalisme latent en Europe pour l’aiguiller vers Bruxelles […] canaliser une volonté de changement que l’initié sera à même d’exploiter au profit de l’"unité" européenne sous menace de submersion et d’islamisation.» Article du 30/5/16, lire la suite...
Monsieur Varoufakis est un homme «extraordinaire» car non seulement il «prédit» la crise à venir depuis des années, mais en plus de cela il nous en précise le calendrier, 2018 ? Lles cause, puis, les conséquences, qu’il expose à Germania, qui s’empresse de relayer son analyse…et de la faire connaître :
Die Welt "L'ancien ministre des Finances voit confirmé ses analyses suite à l'élection de gouvernements populistes en Europe et par Trump. Il a prédit en 2015 que la zone euro serait détruite si la crise n'était pas résolue par des mesures radicales. "Aujourd'hui, je regarde avec douleur mes appréhensions devenir réalité", a-t-il dit."
Des mesures radicales qui exigeraient peut-être de placer nos dettes dans un pot commun (eurobunds ?) qu’il faudra corréler économiquement par un ministre commun à la zone, lui-même sous les ordres du premier roi qui s’empressera de souligner les racines chrétiennes de l’Occident et sa culture Helléniques, berceau de notre civilisation "Un gouvernement populiste comme en Italie seraient très différentes d'un gouvernement grec, alors que nous partageons des points communs : « Nous étions des Européens convaincus », a déclaré Varoufakis. »
Si, un fédérateur charismatique parvenait à réunir les peuples d’Europe sur ces valeurs communes tout en sauvant la zone Euro de la catastrophe il aurait toute l’amplitude d’action politique pour s’imposer ; peut à peut ; car il lui faudra dans un premier temps faire passer l’idée que les nations d’Europe sont libres, respectées, si elles demeurent dans la zone, ce qui augure quelques changement de gouvernements, Die Welt "Pour les gouvernements d'aujourd'hui, l'éclatement de l'UE n'est pas une appréhension, c'est leur objectif."
C’était aussi l’objectif de certains mouvement nationalistes allemands des années 1920 que d’acquérir l’autonomie de certains Lander, entre le national socialisme et le patriotisme bavarois la bataille à fait rage, il aura suffit qu’un seul homme se présente devant les foules pour faire pencher la balance pour finir par réaliser l’union de tout les germains d'Europe.
Le processus actuel est similaire, la crise est annoncée, les divisions politiques continentales accentueront les conséquences de la débâcle bancaires, la panique qui en résultera permettra d’envisager toutes les possibilités sous les effets de la peur, alors de par l’Europe des politiques proposeront la «solution», envers et contre tout : l’union.
Die Welt «Varoufakis voit deux options pour l'Europe : «Nous devons être honnêtes les uns avec les autres, admettre que la zone euro était une erreur et trouver la manière la plus favorable de la gérer», a déclaré Varoufakis. L'Allemagne pourrait quitter la zone euro en "position de force", sinon vous devez créer de vrais États-Unis d'Europe. Mais les chances sont actuellement très faibles, admet Varoufakis.»
Notons qu’il nous parle de "chance", très faible, donc, quel «soulagement» cela serait si, malgré tout, nous parvenions à la saisir, quelle «chance» cela serait si l’Allemagne restait dans la zone Euro pour stabiliser nos économies, notre économie commune, car ce monsieur nous fait cet aveux, Die Welt «L'Allemagne n'était "pas assez riche" pour empêcher l'échec de l'euro à long terme.»
Ce qui veut dire qu’elle le peut désormais, après avoir bénéficié d’un Euro faible qui dynamisait ses exportations, d’un Euro calqué sur son Deutsche Mark, et surtout d’une pauvre France réduit à l’état de Lander depuis le Traité de Maastricht en 1992, maintenant l’Allemagne est assez riche, elle peut empêcher l’échec de la zone Euro à court terme, elle en aura la possibilité, économique, mais aussi politique, émotionnelle…
Constat actuel, Die Welt "Les Allemands détestent les Grecs, les Grecs détestent les Allemands, tout le monde déteste les Français - il est très difficile de créer les Etats-Unis d'Europe dans cette atmosphère", a-t-il dit. Il faut donc s'attacher à donner aux gens une image plus positive de l'Europe. "Quand les gens entendent l'Europe, ils pensent que leurs retraites ont disparu", a déclaré l'ex-ministre des Finances. "C'est comme le mot" démocratie "en Irak: cela signifie un bombardement par les Américains là-bas."
Bien vu, l’analyse est intelligente, pertinente, mais si ce monsieur arrive à ces conclusions il ne doit pas être le seul, qu’en est il des décideurs, des Jean Monet des années 50 ou des Junker des années 2000 ? Car si ces gens sont des déshumanisés qui considèrent les peuples comme du bétail, ils n’en sont pas moins brillants intellectuellement parlant, ce qui nous permet d’affirmer que la situation actuelle est réfléchie, voulue, suscitée pour imposer aux masses ce qu’elles croiront choisir...en toute liberté.
Die Welt «Varoufakis a suggéré plusieurs mesures. "Nous avons besoin d'un discours d'espoir pour l'Europe", a-t-il déclaré. Il souhaiterait donc que tous les profits de la Banque centrale européenne soient versés dans un programme d'aide alimentaire pour les Européens les plus pauvres. Ces personnes ressentiraient donc les avantages immédiats des institutions européennes, ce qui améliorerait l'image de l'Europe…»
Mais pour ce faire la crise devra créer les conditions adéquates, difficultés d’approvisionnements, puis distribution de nourriture, ventre creux n’a pas d’oreilles, ce monsieur vient de nous avouer que la crise à venir provoquera les premières famines, ou restrictions, en zone Euro…
Dans un deuxième temps le premier roi aura pour tache de remettre de l’ordre sur le continent, rétablir nos frontières extérieures, stabiliser le système bancaire, réorganiser les armées dans le cadre d’une force de frappe commune etc…Die Welt «Des programmes d'investissement conjoints, un allègement partiel de la dette de pays comme la Grèce et l'Italie, ainsi que des obligations européennes communes sont également nécessaires. Cela peut être introduit par "l'interprétation créative de nouvelles règles", a déclaré Varoufakis.»
Qu’un homme politique grec se rende en territoire teuton pour exposer les «solutions» que Germania devra appliquer, financer, pour assumer ses responsabilités n’est pas anodin, ce pourquoi nous rappelons que pour Hitler les grecs étaient aryens, mais dans le cadre de notre étude nous devons aussi constater une fois de plus la parfaite corrélations de Ecriture puisque le premier roi est :
« …le bouc velu, c'est le roi de Javan, et la grande corne entre ses yeux, c'est le premier roi.» Daniel 8.21, Javan est la Grèce, la montée en puissance du premier roi se fera par pallier, il séduira les foules, proposera ses «solutions» pour l’Europe de monsieur Varoufakis ; mais «Dès qu'il se sera élevé, son royaume se brisera et sera divisé aux quatre vents du ciel, sans appartenir à ses descendants…» Daniel 11.4, il dominera l’Europe, un cours instant en s’opposant à la menace irano-irakienne, nous y reviendrons…