8/5/19 – Economie – Handelsblatt "Le gouvernement italien veut réattribuer les stocks d'or à l'Etat. Il s'agit de remplacer le dollar en tant que monnaie de réserve pour rompre avec les États-Unis…" (1)
C’est dit, l’idée s’insinue dans les esprits, l’aboutissement de cette séquence nous mène à l’émancipation de l’Europe lors des secousses boursières à venir, celles qui ébranleront les marchés, alors Germania explique, la chaîne d’événements qui s’amorce, elle se doit d’être crédible, et c’est l’Italie qui donne le ton. Handelsblatt «Les législateurs italiens interviennent pour mettre fin à une anomalie "celle de l'or détenu et administré par la banque centrale mais non détenue". Des spéculations ont immédiatement circulées en Italie sur le fait que le gouvernement voulait avoir accès aux réserves d’or pour combler l’immense déficit budgétaire à l’automne ce qui ne serait possible que si la TVA augmentait.»
En claire la banque centrale italienne doit demander la permission de Bruxelles comme le confirme Mario Draghi, chef de la Banque centrale européenne, qui a déclaré dans une lettre à deux députés italiens que : "La BCE doit approuver les opérations impliquant des réserves de change des banques centrales nationales et le solde en devises des États membres dépassant un certain seuil"
Ce qui revient à dire que si les italiens décidaient d’augmenter de 1 ou 2 % leurs pensions de retraites ils seraient contraints d’augmenter simultanément leurs taxes faute de budjets, car c’est la BCE qui décide de l’utilisation de l’or italien même en Italie... Cette situation perdure car elle à été établie par les européistes, mais aujourd’hui la tendance serait d’attribuer aux «populistes» le rôle du réfractaire redresseur de tort, dénonçant ce racket national, la spoliation du patrimoine financier d’un pays, par Bruxelles, portant garant de cette construction européenne.
La conséquence de cette politique, ou plutôt de cette attitude, est que l’Italie pourrait déclencher une réaction en chaîne en zone Euro, Handelsblatt «Le retrait italien est une évolution dangereuse, qui favorise d’autres attaques gouvernementales envers les banques centrales. En Italie,cette transition aux échanges or, n’est que l’une des nombreuses attaques que subie la politique monétaire de Bruxelles.»
Le décor est planté l’incompétence des technocrates de Bruxelles est dans la ligne de mire des souverainistes, nous passons à l’étape suivante, celle de dénoncer une mafia, sauf que celle-ci est légale, deuxième phase : La crise.
Nous l’avons évoqué maintes fois, elle est annoncée, c’est elle qui balaiera les derniers vestiges du monde d’après guerre, celui de Yalta, préfigurant les dix blocs qui succéderont au crack final mais précédés par la séquence transitoire qui s’amorce, celle de l’union de l’Europe, de Javan, sous l’égide du premier roi, le "vainqueur" de la haute finance, Handelsblatt «Les banquiers n'ont pas fait leur travail de contrôle quand il s'agissait de faillites bancaires, ont déclaré les vice-premiers ministres Matteo Salvini et Luigi Di Maio. Une nouvelle "banque d'investissement" doit être créée, à laquelle le ministère des Finances a un accès direct et un pouvoir ce qui figure déjà dans l'accord de coalition.»
Lors de la crise de 2008 le système bancaire à sauvé sa peau grâce aux fonds publiques ce que dénoncent les «patriotes» italiens, mais ce qui est frappant dans cette joute oratoire c’est que la «solution» proposée par les contestataires est toujours à échelle continentale, Handelsblatt «Le directeur de la banque centrale italienne Ignazio Visco a également été proposé de veiller à ce que les déséquilibres monétaires dans la zone euro qui entraînaient des soldes élevés à la Bundesbank soient couverts en or. Il est également frappant de constater que les banques centrales achètent actuellement de l'or, comme le font la Turquie ou la Russie, pays appliquant une politique nationaliste.»
L’or est l’assurance de la valeur billet, du papier, et c’est Bruxelles qui détient ce pouvoir, c’est Bruxelles qui décidera des mesures à prendre lorsque la FED augmentera ses taux directeurs, voir PS, provoquant ainsi la chaîne d’événements qui imposera le budget commun de la zone Euro, car si ces stocks d’or devaient soudainement être mis à disposition d’une politique sociale réelle, efficace, comme le souhaitent les italiens, celui qui incarnerait cette prise de décisions, de responsabilité, serait vu comme le «sauveur» de la zone Euro, et de l’Europe.
Un patriote «nationaliste» qui s’inspirerait de Donald Trump en appliquant une politique similaire à celle de messieurs Poutine et Erdogan (Menaces Sud et Est) serait à même de séduire même le gouvernement italien, (et les autres) s’il mettait à disposition les stocks d’or, celui des italiens, à l’Italie, en échange d’une promesse : Que les déséquilibres monétaires dans la zone euro soient couverts en or, celui des patries qui constituent la "nation"…européenne. Les financements actuellement bloqués par Mario Draghi le sont qu’en vertu d’un consensus admis par les sbires, le droit européens, qui «S'impose au droit français : la Cour de justice européenne interprète la législation communautaire de manière à garantir une application uniforme du droit dans l'Union.»
Nous sommes en plein débat technocratique, car de son coté l’Italie augure une vision patriotique de la zone en argumentant que, Handelsblatt «Mais qu'est-ce que Borghi a suggéré exactement ? Sa conception remonte à l'année dernière, elle est brève, on y lit simplement: "Le deuxième point de l'article 4 de la loi sur la monnaie, voir décret présidentiel du 31 mars 1988, n ° 148, est interprété en ce sens que la Banca d'Italia gère et détient les réserves d'or à titre exclusif de dépôt, et que les droits de propriété de l’État italien sur ces réserves, y compris ceux détenus à l’étranger, restent intacts.»
Restent intacts ? Si la BCE le veut, restent intacts ? si Mario Draghi se préoccupe du niveau de vie du peuple italien, celui de son pays d’origine, mais son ambition politique est d’une autre échelle, et sa spiritualité d’un autre ordre, La Tribune «Plusieurs gouvernements n'ont pas encore compris qu'ils ont perdu leur souveraineté nationale il y a longtemps. Parce qu'ils se sont lourdement endettés, ils sont maintenant dépendants du bon vouloir des marchés financiers", a argué Mario Draghi.» (2)
Ce qui revient à dire que si les italiens doivent crever de faim ils crèveront, car si ce monsieur conserve "ses" réserves d’or c'est pour les utiliser plus tard, pour bientôt, lorsqu’il s’agira de mettre en scène une nouvelle verseau du «sauveur» de l’Occident, lors d’une crise, qui provoquera la «scission» Europe USA, son émancipation apparente, lorsque le premier roi de Javan nous parlera de «patriotisme» européen, de mettre à disposition des peuples les fruits de leur travail, lorsqu’il nous dira que si les USA, la Russie, la Turquie ou l’Iran défendent leurs intérêts nous devons faire de même car nous en avons le droit, alors l’Euro sera garantie par les stock d’or européens, garantissant ainsi l’eurobonds, l’armée commune, et bien évidement les caisses de retraites et d’allocations chômages…communes…alors les masses suivront…
C’est Handelsblatt qui nous confirme notre analyse, le léopard de Daniel 7 qui s’apprête à "prendre ses responsabilité" car dans ce processus «Il s'agit de remplacer le dollar en tant que monnaie de réserve pour rompre avec les États-Unis. Mais l'or est aussi une sorte de monnaie de crise, même au sein de la zone euro: tous ceux qui craignent que la monnaie officielle finisse par s’effondrer, compte de manière spectaculaire sur le métal précieux.»
L’effondrement de la zone Euro sera l’aiguillon «patriotique» de son unité car notons qu’à aucun moment il est question de revenir à une collaboration inter(…)nationale, mais au contraire d’envisager une union supra(…)nationale, celle qui sera incarnée émotionnellement par le jeune bouc, le premier roi de Daniel 8/11, en jouant sur la fibre nationale et religieuse, car il aura l’audace de se présenter comme garant des valeurs chrétiennes, mais avant tout, de celles que lui assureront celles des marchés...lors de la crise.
Mais «Dès qu'il se sera élevé, son royaume se brisera et sera divisé aux quatre vents du ciel, sans appartenir à ses descendants et sans avoir la même puissance qu'il avait eue ; car son royaume sera déchiré, et il passera à d'autres qu'eux.» Daniel 11.4
PS : Politiquement une question se pose, Washington va-t-il lâcher l'Europe ? Article du 9/4/16, lire la suite...
8/5/19 – Politique – Le bélier passe à l’offensive, il en a désormais les moyens, Farsnews «Le président Rouhani donne 60 jours au G4 + 1 pour fournir à l'Iran le bien-fondé d'un accord sur le nucléaire» (1)
Farsnews "Le président iranien Hassan Rouhani a averti le Groupe 4 + 1 (Chine, Russie, Grande-Bretagne et France Plus Allemagne) qu'il disposait de deux mois pour mettre pleinement en œuvre l'accord nucléaire de 2015 après que Téhéran ai modifié deux de ses engagements suite au retrait US et à l'incapacité des autres signataires à fournir à Téhéran les avantages économiques qui en découlaient."
Il ajoute "Les articles 26 et 36 autorisent l'Iran à formuler une plainte pour violation de l'accord international devant la commission mixte", a-t-il noté. Aux termes de l'article 36 du mécanisme de résolution des litiges, "si l'Iran estimait que l'un ou l'autre des pays E3 / UE + 3 ne respectaient pas leurs engagements au titre de ce JCPOA.
L'article 26 stipule que "l'UE s'abstiendra de réintroduire ou de réimposer les sanctions qu'elle a cessé d'appliquer en vertu de ce JCPOA, sans préjudice au processus de résolution des litiges prévu dans ce JCPOA."
Concernant les USA les dés sont jetés, se sera l’affrontement, mais l’Europe ? Elle doit dans un premier temps se distinguer de Washington qui avance ses forces dans le Golfe Persique (2) ce qui explique pourquoi Téhéran ne sort pas de l’accord puisque son maintient implique l’engagement du G 4 + 1 accentuant ainsi la pression sur Berlin et Paris, en fait sur Bruxelles.
Notons que désormais c’est Téhéran qui impose le délai à ses «alliés», 60 jours, ensuite l’accord pourrait être sérieusement remis en cause, ce qui influencerait la politique étrangère du pays, notamment envers Israël....
Ceci doit se confirmer, mais plus tard, dans un premier temps l’Europe fera preuve d’un certain pragmatisme pendant que les USA gesticuleront, la Russie fera de même, quant à la Chine elle est encore trop éloignée pour peser sérieusement, elle peut même se permettre de s’en prendre aux musulmans chinois sans que personne, absolument personne ne réagisse, ni Téhéran ni Riyad, alors qu’en France un mauvais ( ?) regard autorise certains à passer d’autres à tabac…(3)
Pour l’Europe l’heure du choix à sonné, elle devra choisir entre le président Trump ou le guide suprême, et lorsqu’elle aura fait son choix l’impétueux président US aura sans doute l’occasion de faire une grosse colère en dénonçant ses alliés européens comme étant des ingrats vivant au crochet de la protection US.
Anticipons "Le guide suprême iranien a tweeter le 18 juillet 2015 que "Nous nous félicitons pas de guerre, pas plus que nous la provoqueront, mais si une guerre arrive, les perdants seront le USA agressifs et criminelles" aujourd'hui Donald Trump envoie ses portes avions au large des cotes iraniennes. (4)
Aujourd’hui, Farsnews «Après ces deux mois, a ajouté M. Rouhani, si les cinq pays se mettaient à la table des négociations pour prendre en compte les intérêts de l'Iran, notamment en ce qui concerne le secteur pétrolier et bancaire, nous reviendrions à la situation antérieure et reprendrions ces deux engagements. Sinon, les restrictions sur le niveau d'enrichissement de 3,6% et sur les réacteurs à eau lourde ne seraient plus observées.»
C’est l’Europe qui fera pencher la balance car elle est la seule entité qui ne se soit pas révélée, matérialisée, c’est cet aspect géopolitique, couplé à la crise en gestation qui nous intéresse puisque tous les autres pôles se sont cristallisés.
Mais pour l’oligarchie, ses sbires et leur dieu, la séquence est plus que délicate, car si l’Iran ou la Russie renaissent de leurs cendres c’est après tout un cycle commun à toutes les nations depuis toujours, mais l’émergence du duo Iran-Irak étant concomitante à celle de l’Europe unifiée par le premier roi provoque une nouveauté politique, le guide suprême à Téhéran s’opposant au premier roi de Javan à Berlin est sans précédents historiques, et donc, révélateur de la suite des événements, la 70em semaine de Daniel 9, les 2520 jours de l’Apocalypse de Saint-Jean.
Nous pouvons considérer que le bélier est réalité, il impose son ultimatum de 60 jours aux nations, ennemies ou amies, alors il fédérera l’Oummat contre Israël lorsque celui qui succédera au guide suprême actuel «… possédera de plus grandes richesses que tous les autres et, quand il sera puissant par ses richesses, il soulèvera tout contre le royaume de Javan.» Daniel 11.2
Et déja, Farsnews "L’Iran a donné assez de chances à la diplomatie, mais c’est assez", a déclaré Araqchi, deuxième négociateur en chef lors des négociations nucléaires..."