15/12/16 – Géopolitique – Europe/USA – Reuters : l'Europe de plus en plus anxieuse à propos d’une présidence Trump «perturbatrice» (1)
"Les Européens sont dans un état de choc", Charles Grant" (Déja...?)
« L’affaiblissement politique et économique apparent, des USA, provoquera une monté en puissance de l’Europe elle est déjà très nettement observable. Même artificielle, cette évolution exigera une ligne de conduite homogène des nations Européennes pour faire face au « danger » Iranien accentué par les directives Onusiennes. » Apocalypse annoncée p201
Le mois dernier, il a été demandé à Monsieur Heusgen, le principal conseiller en politique étrangère d’Angela Merkel ce que la présidence Trump signifierait pour l'Allemagne, il est optimiste, parce que...Monsieur Trump aurait des racines allemandes "Ce qui est rassurant" selon lui...
Pour en arriver à se rassurer en évoquant l'éventuelle généalogie teutonne du futur président américain et se convaincre d’avoir en lui un futur allié est un signe qui en dit long sur les craintes de certains responsables européens habitués à la tutelle US.
Malheureusement, Reuters « Deux semaines plus tard, les espoirs qu'avaient les capitales européennes que Trump modifierait ses positions controversées après la passation de pouvoir le 20 janvier, se sont envolées et l’anxiété est à nouveau de retour.»
La nomination d'un "climato sceptique" pour exécuter les décrets de « l'Environmental Protection Agency », puis son implication dans les rapports compliqué entre la Chine et Taiwan et le nomination de plusieurs banquiers de Goldman Sachs à des postes importants "...suggèrent que tout cela pourrait êtres extrêmement perturbateur aux vues des intérêts européens. " Ces gens ont effectivement de bonnes raisons de s’inquiéter puisqu’ils auront dans les mois à venir à "prendre" des décisions capitales sur l’avenir du continent, ce qu’ils n’ont plus l’habitude de faire depuis des décennies, puisque la politique européenne se cantonnait à gérer la décadence et au mieux l’espoir des politicards de se faire réélire afin de pouvoir « taper » discrètement dans las caisses pour s’assurer un avenir.
La montée en puissance de l’Europe. Nous savons qu’avant cela il sera nécessaire d’organiser une période de transition, de désordres sociaux et économiques, ceux que nous anticipons, ils auront pour conséquences de placer le citoyens européens dans de bonnes dispositions afin d’être réceptif aux changements, mais des dangers extérieurs à la zone seront nécessaires eux aussi pour suggérer la «solution» et qui nous sera présentée comme la seul.
Reuters dévoile de plus en plus clairement la suite des événements « Et donc, après le choc de l'élection américaine et d'une période de réflexion sur la façon dont Trump pourrait changer la donne, une Europe déstabilisée se prépare à des affrontements avec Washington sur un large éventail de questions, la Russie et l'accord nucléaire iranien, le libéralisme commercial, les changements climatiques, et même l'intégration européenne.
"Il est de plus en plus clair, jour après jour, qu’il n’y aura pas de politiques cohérentes progressant ensemble, mais plutôt en s’opposant", selon un diplomate européen haut placé, en visite à Washington récemment pour évaluer l'ambiance. "Il est perturbant (Trump, ndlr) sur tout les sujets et personne ne sait où et comment il va agir dans ce but. Mais nous en sommes à venus à conclure qu’en fait, c’est une stratégie."
Nous sommes d’accord, c’est stratégique, Russie, Europe, Iran, Irak seront les acteurs principaux des 2 années à venir, sans oublier l’Angleterre bien évidemment, et Reuters souligne l’inquiétude de certains fonctionnaires européens suite à la nomination de Rex Tillerson, l’ancien président directeur général d'ExxonMobil, comme futur secrétaire d'État américain, c'est à dire chef de la diplomatie américaine, les fonctionnaires européens soulignent « …ses liens très étroits avec la Russie et le président Vladimir Poutine lui même, "Stratégiquement, c’est pas bon du tout", a déclaré un diplomate d’un pays de l’Est qui se tourne actuellement vers les Etats-Unis et l'OTAN pour se protéger des ambitions régionales de Moscou."Mais l'idée d'un secrétaire d'Etat américain qui connaît intimement la Russie est déconcertante."
Les signaux d’ouvertures que Trump adresse à la Russie ont profondément inquiété l'entourage de Merkel. Reuters "La chancelière allemande a été le fer de lance de la réaction de l'Union européenne en réponse à l'annexion de la Crimée et à la guerre dans l'est de l'Ukraine, tout en s’alignant sur les positions de Barack Obama, elle adopte une ligne dure, punir Moscou avec des sanctions internationales.
Si Trump décide d'abandonner les sanctions américaines, les autorités allemandes reconnaissent que le consensus européen va s'effriter, les options politiques de Merkel envers la Russie vont tomber en lambeaux et l'Ukraine sera encore plus vulnérable.»
Dans ce contexte il serait prudent d’adopter une attitude plus conciliante avec la Russie, qui ne demande que ça, et de considérer que nous n’avons pas les moyens d’imposer quoi que soit à la Russie, et dans l’éventualité ou monsieur Trump décidait de se retirer de l’OTAN nous serions sans défense face à l’ours Russe après des années de provocations ridicules et c’est dans cette situation que « Les responsables Français et Allemands, se sont rencontrés 2 jours avant un sommet européen, pour examiner les conséquences du conflit en Ukraine, et on déclaré qu'ils veulent prolonger les sanctions contre la Russie en raison d'un manque de progrès dans la mise en œuvre d'un accord de cessez-le feu. » (2)
Monsieur Poutine pourrait rapidement se trouver face à une Europe désarmée, pour un temps, sans frontières, en crise financière, avec son allié Turc au Sud et un Monsieur Trump désireux de faire des économies budgétaire et comme nous le disions il y’a plus d’un an «En résumé la politique de Monsieur Obama sera fluctuante dans les mois qui viennent car il doit désormais faire de sorte à laisser la main à l’Europe et à la Russie. » 29/9/15, archives III et depuis les attaques contre Daech en Irak et en Syrie sont officiellement conjointes.
Tout est fait pour nous placer dans la situation adéquate, pour permettre au premier roi de Daniel 8 et 11 d’intervenir pour rétablir la situation...
Bien évidemment Reuters ne manque pas d’évoquer l’Iran, les deux processus sont liés puisque c’est le bouc qui attaquera le bélier, pas les USA, alors il est dans l’ordre des choses que Monsieur Trump attise les tensions entre l’Iran est l’Occident pour solliciter le danger, « Mais il y a aussi une inquiétude croissante à propos de l'accord nucléaire entre les puissances occidentales et l'Iran, en particulier après la nomination de Michael Flynn très critique sur cet accord […] mais c'est un accord international soutenu par le Conseil de sécurité des Nations Unies, il sera plus difficile pour Trump de se retirer de façon unilatérale car d’autres instances internationales pourraient également refuser de le suivre s'il devait y renoncer.
La préoccupation en Europe est que Trump pourrait respecter l'accord sur le nucléaire mais exiger des sanctions ce qui conduirait finalement Téhéran à le rompre définitivement et condamner le pacte nucléaire, Reuters "Si nous observons une l'augmentation des tensions avec l'Iran, ce sera un test" selon un fonctionnaire français, en se référant à un outil qui permet aux sanctions d’être rétablies si Téhéran devait violer les termes de l'accord. »
Dans un premier temps le premier roi en Europe se gardera de soutenir les provocations de Monsieur Trump envers l’Iran, comme nous l’avons souligné à plusieurs reprises, c’est Israël qui est (sera) l’enjeux du conflit entre l’Europe et le duo Iran/Irak, le soutien US à Israël et le soutien Russe au croissant chiite constituent la base de la mécanique qui assurera l’opposition frontale entre des deux blocs, mais par ennemis interposés, car la «paix» de Daniel 9 devra être imposée à Israël et se sont les USA qui se chargeront de « convaincre » Tel Aviv comme nous l’avons étudié en Ezéchiel 17, d’où le rapprochement actuel. Reuters nous confirme que « La liste des poudrières transatlantiques va bien au-delà de la Russie et de l'Iran. La position de Trump sur les colonies israéliennes en Cisjordanie, la déréglementation financière, la Chine, le commerce et le changement climatique sont inquiètent d’autant plus l'Europe.» et elles le seront de plus en plus, car le risque de voir l’Islam se structurer en Europe sous influence iranienne et sa puissance économique jouer un rôle de plus en plus important en zone euro légitimera l’inquiétude des européens, et le soutient indeflectible qu’affichera monsieur Trump envers Israël « forcera » le premier roi à prendre partie tôt ou tard, lorsque les chars irano irakiens s’avanceront aux abords du Golan et que des missiles balistiques menaceront Tel Aviv.
Nous n’en sommes pas encore à ce stade, puisque c’est une période de pourrissement que nous vivons actuellement, avant l’écroulement politique et financier de la zone euro, Reuters "Les Européens sont dans un état de choc", a déclaré Charles Grant, directeur du Centre for European Reform, qui était à Washington la semaine dernière avec Monsieur Perthes pour parler de la présidence Trump avec les responsables américains."
Une éventualité intéressante envisagée par Reuters "Si Trump devait soutenir Marine Le Pen, comme il a soutenu Farage se serait un événement révolutionnaire dans les relations transatlantiques», a t-il dit. «Si vous soutenez quelqu'un qui veut détruire l'euro, l'UE et l'ordre libéral occidental et qui, de plus, est un ami de la Russie, alors vous n'en n'êtes pas seulement à redéfinir les relations transatlantiques, mais à les détruire."
L’état de « choc » n’en n’est qu’a son début, et constatons que le soutient de Monsieur Trump à Marine Le Pen lui permettrait sans doute de gagner l’élection, ce qui provoquerait la destruction de l’Euro, offrant ainsi l’opportunité et le prétexte à l’oligarchie pour déclencher les premiers soubresauts qui s’annoncent depuis longtemps, mais surtout selon lui cela détruirait les relations Europe/USA, avec le danger Russe à l’Est, le danger Turc au Sud, et une Europe revenant à ses structures nationales d’antan, une différence : La dette.
Les nationaux de retour aux affaires seraient une aubaine pour l’oligarchie car nous verrions des gouvernements patriotes appliquer des programmes salutaires, mais « malheureusement » dans l’impossibilité de les concrétiser sur le terrain, se retrouvant du jour au lendemain sans financement, voir PS.
C’est à ce moment que le bouc apparaîtra, il assurera qu’il respectera les identités nationales, promettra de rétablir les frontières extérieures de l’Europe en prétendant « construire » une armée de défense, nous verrons alors monsieur Sorros et ses amis, monsieur Trump et Poutine, applaudir à se projet, fraternel et ambitieux, les vannes financières irrigueront à nouveaux l’Europe, une Europe qui centralisera ce sauvetage à Berlin... pour réguler l’ensemble....
PS "...l'Amérique cessera de financer la sécurité européenne" et voila l’Europe «menacée» de se trouver toute seule comme une grande face au «danger» Russe et à l’invasion migratoire dans une sorte de processus d’émancipation résultant de l’affaiblissement économique US qui se verrait contraint d’abandonner ses colonies occidentales." 9/4/16, archives XII
Rappel sur l'Iran « Voila une situation qui rappel étrangement la situation de l’Irak en août 1990, après avoir reçut l’assurance de neutralité des USA et de l’UE, mais à mots couverts… » Apocalypse annoncée p126